mercredi 26 septembre 2007

Les infections urinaires

Les infections urinaires
Les types d’infections urinaires
Les causes des infections urinaires
Les symptômes de l’infection urinaire
Les infections urinaires sont les plus fréquentes de toutes les infections bactériennes car l’urine n’a en effet aucune propriété pour résister aux microbes, et peut donc être un excellent milieu de culture. L’urine normale est stérile, c’est à dire qu'elle ne contient à l'état normal ni microbe, ni virus ni champignon. Une infection urinaire survient quand un micro-organisme, habituellement une bactérie provenant du tube digestif, pénètre dans l’urètre puis dans la vessie et commence à se multiplier. Ainsi, l'infection est habituellement ascendante, c'est à dire que l'infection est d’abord dans l’urètre (urétrite), puis remonte dans la vessie (cystite), et éventuellement jusqu’aux reins (pyélonéphrite). La plupart des infections sont liées à un type de microbe, Escherichia Coli (E. Coli), qui vit normalement dans le colon. Mais d'autres microbes peuvent être en cause: Protéus, Staphylocoque, Streptocoque, Klebsielle, etc… L'infection à Protéus est souvent associée à la présence de calculs dans les reins.D’autres organismes, comme le Chlamydia et le Mycoplasme, peuvent également causer des infections chez l’homme et la femme, mais ces infections sont habituellement limitées à l’urètre et aux organes génitaux. Contrairement aux autres infections urinaires, l’infection par Chlamydia ou Mycoplasme peut être vénérienne, c'est à dire transmise d’un partenaire à un autre, et le traitement nécessite donc le traitement des deux partenaires.
L’infection urinaire chez la femme est favorisée par la faible longueur de l'urètre, la modification de l'acidité par la diminution normale des hormones (oestrogènes) et des sécrétions après la ménopause, et certaines habitudes d’hygiène facilitent la colonisation de l'urètre par des bactéries d'origine digestive. L’infection est surtout favorisée par les rapports sexuels, car le frottement au niveau du méat urinaire lors des rapports favorise l'entrée des microbes dans l'urètre et dans la vessie. Souvent, la première infection coïncide avec le début de l'activité sexuelle. Les prolapsus de l’utérus et de la vessie, qui entraînent une mauvaise vidange de la vessie, favorisent également l'infection. La grossesse peut favoriser l’infection car la compression par l’utérus entraîne une dilatation voire une certaine obstruction des uretères.
La longueur de l'urètre et les sécrétions prostatiques acides (au rôle anti-bactérien) expliquent en partie la rareté des infections chez l'homme jeune. Chez l'homme plus âgé, la diminution de ces sécrétions, l'augmentation du volume prostatique et surtout la mauvaise vidange vésicale liée à l'obstacle prostatique favorisent la survenue des infections génito-urinaires.
En pratique, on distingue:
Les infections sans fièvre, limitées à l'urètre (urétrite) et à la vessie (cystite), gênantes mais bénignes.
Les infections accompagnées de fièvre, touchant les reins (pyélonéphrite aiguë), la prostate (prostatite aiguë), le testicule (orchite) ou l'épididyme (épididymite), qui peuvent être graves. La fièvre est liée au passage du microbe dans le sang (bactériémie). Le risque est l'aggravation de l'infection, et la septicémie.
Les infections dites "compliquées" qui surviennent après une intervention, en cas d’obstruction (adénome de la prostate, anomalie anatomique, vessie neurologique, calcul, sondage…), ou dans un contexte particulier (ménopause, diabète...) qu’il faut éventuellement traiter en même temps que l'infection.
Les infections urinaires sont les infections bactériennes les plus fréquentes quelque soit l'âge.
Entre 20 et 50 ans, les infections sont 50 fois plus fréquentes chez la femme, mais après 50 ans l’incidence chez l’homme augmente nettement du fait de l’augmentation des maladies prostatiques, et le ratio est donc seulement de 3/1 chez les gents âgés.
Les types d’infections urinaires :
On distingue trois types d'infections urinaires, selon la localisation de l'infection.
La cystite :
La Cystite est la forme d'infection urinaire la plus courante, la cystite touche presque uniquement les femmes. Il s'agit de l'inflammation de la vessie. La plupart du temps, l'inflammation est provoquée par la prolifération de bactéries intestinales de type Escherichia Coli, qui sont nombreuses aux environs de l'anus. Les bactéries passent de la région vulvaire à la vessie en remontant l'urètre. Tout ce qui gêne la vidange de la vessie augmente le risque de cystite. La cystite s'accompagne normalement d'une urétrite et d’une inflammation de l'urètre.
Les signes d'une cystite sont très caractéristiques : brûlures à la miction (dysurie), envies fréquentes d'uriner (pollakiurie), urines troubles, souvent teintées de gouttes de sang en fin de miction (hématurie terminale), mais sans fièvre ni douleur lombaire.
L’urétrite :
Si l'infection touche uniquement l'urètre (le canal qui relie la vessie au méat urinaire), on l'appelle urétrite. Il s'agit d'une infection transmissible sexuellement (ITS) courante chez les hommes, mais les femmes peuvent aussi en souffrir. Différents agents infectieux peuvent causer l'urétrite. Les plus communs sont la chlamydia et le gonocoque (la bactérie responsable de la gonorrhée).
La Pyélonéphrite :
La pyélonéphrite est un état plus grave. Elle désigne l'inflammation du bassinet et du rein (du grec puelos = bassin et nephros = reins). Celle-ci résulte généralement d'une infection bactérienne. Il s'agit d'une complication d'une cystite non traitée ou mal traitée qui permet la prolifération des bactéries de la vessie vers les reins. La pyélonéphrite aiguë survient surtout chez la femme, et principalement la femme enceinte.
La pyélonéphrite aiguë de la femme jeune se traduit typiquement par un tableau infectieux sévère avec fièvre à 40°C et frissons généralisés, douleur lombaire unilatérale évoquant une colique néphrétique, nausées ou vomissements, émission d'urines troubles et foncées.
Lorsqu'une personne est affectée par un problème chronique aux voies urinaires (malformation anatomique, maladie des reins ou de la vessie), il n'est pas rare qu'elle souffre d'infections récurrentes. Souvent, ces problèmes sont aggravés par les interventions en milieu hospitalier, comme le port d'une sonde urétrale (cathéter) pour recueillir l'urine.
Les causes des infections urinaires :
Ils existent plusieurs facteurs qui favorisent les infections urinaires :

Le Diabète :
Le diabète peut se définir comme une perte de contrôle à la hausse de la glycémie (sucre dans le sang). Chez l'être humain, une hormone est responsable d'empêcher la glycémie de s'élever dans le sang. Cette hormone s'appelle l'insuline.
Chez les patients souffrant de diabète, deux situations peuvent se produire:
L'insuline est produite par le pancréas. Ce dernier peut diminuer ou arrêter la production de l'insuline. Dans ces situations, la glycémie augmente et la maladie du diabète apparaît.
Dans d'autres situations, il s'agit d'une résistance à l'action de l'insuline au niveau cellulaire. L'insuline est nécessaire pour faire entrer le sucre dans les cellules. Cette résistance à l'action de l'insuline rend celle-ci moins efficace, dans ce cas le sucre s’accumule dans l’urine. Alors à ce moment, la glycémie monte et la maladie du diabète apparaît.
Le diabète est considere’ un facteur de risque causant une infection urinaire, parce que les taux de sucres s’accumulent dans l’urine ce qui conduit à une infection.
Les calculs rénaux :
Une infection urinaire peut résulter d'un blocage de l'écoulement normal de l'urine ou d'une accumulation d'urine qui remonte de la vessie jusqu'aux reins. Des infections récurrentes peuvent être dues à des calculs rénaux ou vésicaux. Très rarement, des bactéries dans le sang peuvent infecter les reins.
La fréquence de cette maladie a beaucoup augmenté depuis la fin de la seconde guerre mondiale, parallèlement à la modification des habitudes alimentaires. Celle ci se caractérise principalement par une augmentation de la consommation de la viande, de sel et de sucres raffinés. Un apport en calcium insuffisant favorise aussi la formation de calculs oxaloacétiques.
Les calculs se développent le plus souvent dans les reins, et les voies urinaires. Lorsque les urines sont trop concentrées, elles sont saturées en solutés qui peuvent précipiter sous forme de cristaux au niveau du rein.
Les urines permettent d’éliminer un certain nombre de déchets comme l’urée, l’acide urique et l’oxalate mais aussi d’autres substances comme le calcium ou le sodium.Lorsque les taux de ces substances deviennent excessifs l’urine serait incapable de les eliminer, ce qui conduit à une infection.
Le manque de liquides :
Le défaut de boissons, qui a pour corollaire des mictions espacées et peu abondantes, est un facteur majeur favorisant la survenue de cystites. En effet, les germes tels que le colibacille se multiplient très rapidement dans l'urine. Leur nombre double toutes les 20 minutes, si bien qu'au bout de 6 heures il peut atteindre plusieurs centaines de milliers, ce qui peut déclencher une inflammation aiguë de la vessie. De plus les mictions ont pour effet de chasser les germes ayant pénétré dans la vessie.
Les rapports sexuels :
Les rapports sexuels sont les circonstances déclenchantes les plus communes des infections urinaires chez la femme. Lorsqu’il n'apparaît aucune relation entre la survenue de cystites et les rapports sexuels, il convient de rechercher un facteur local favorisant par une urétro-cystoscopie qui pourra révéler, par exemple, une sténose de l'urètre, un diverticule de l'urètre, des brides hyménéales, voire une tumeur vésicale chez une fumeuse.
La présence d’une infection urinaire est, le plus souvent, en relation avec le début de l'activité sexuelle. Il faut se méfier d'une possible infection simultanée par un agent de maladie sexuellement transmissible (MST) tel qu'un Chlamydia.
Le facteur hormonal :
Chez une femme ménopausée, la sécheresse des muqueuses entraînée par la carence en oestrogènes favorise la survenue de cystites : Toutefois, il faut toujours penser à la possibilité d'une tumeur vésicale, bénigne ou maligne, si bien qu'il est de bonne règle de vérifier l'état de la vessie par une échographie pelvienne ou une cystoscopie.
Les symptômes de l’infection urinaire :
Les symptômes de l’infection urinaire dépendent de l'âge, du sexe, et de la portion de l'appareil urinaire qui est infectée. Le problème essentiel est la remontée de l'infection et l'apparition de fièvre en cas d'atteinte de la prostate (prostatite) ou des reins (pyélonéphrite).
Le diagnostic d'infection urinaire repose sur l'examen bactériologique (ECBU), avec la mise en évidence de la bactérie responsable dans les urines, et l'étude de la sensibilité du germe.
L'infection urinaire peut causer de la douleur lorsque vous urinez. Voici la liste des signes suggérant la possibilité d'une infection urinaire.
Les signes d’infection urinaire sont :
· Les sensations de brûlure en urinant.
· L’impression d'avoir besoin d'uriner plus souvent.
· Le besoin urgent d'uriner sans en être capable.
· La perte d'urine.
· Urine contenant du sang.
Certaines femmes sentent une pression au bas-ventre, et ont mal au dos, éprouvent des nausées et de la fatigue et font même un peu de fièvre. Une infection des reins peut se manifester par de fortes fièvres, des frissons et la sensation d'être malade.
Défenses naturelles des voies urinaires :
Normalement, l'urine est stérile. Elle contient de l'eau à 96 %, des sels et des composants organiques, mais elle est exempte de micro-organismes. Le système urinaire possède de nombreuses défenses contre les infections :
- le flot urinaire expulse les bactéries et rend plus difficile leur ascension vers la vessie et les reins;- l'acidité de l'urine (pH < 5,5) inhibe la croissance des bactéries;- la forme des uretères et de la vessie prévient le retour de l'urine vers les reins;- le système immunitaire en général lutte contre les infections;- la paroi de la vessie contient des cellules immunitaires ainsi que des substances antibactériennes;- chez les hommes, les sécrétions de la prostate contiennent des substances qui ralentissent la multiplication des bactéries dans l'urètre.

SanUral
Complexe phyto-thérapeutique, visant à combattre les infections urinaires. Pilulier de 90 gélules de 375 mg

L’appareil urinaire, quelques notions :
L’appareil urinaire se compose des reins, des uretères, de la vessie et de l’urètre. L’urine est produite à partir du sang filtré par les reins. Les uretères sont des tubes qui acheminent l’urine vers la vessie d’où elle sera évacuée grâce à un canal de sortie appelé urètre.
Action de SanUral :
Il est urgent d’intervenir dès les premiers symptômes (sensations de brûlures). Par son action antibactérienne et anti-inflammatoire, SanUral permet d’assainir les voies urinaires et d’éviter la prolifération de germes dans l’appareil urinaire. Certaines des plantes qui le composent ont également une action anti-inflammatoire et astringente prépondérante.

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